Audi A3 – A3 SPORTBACK – S3

AUDI A3

Septembre 1996, naissance d’une référence l’Audi A3.

Le mythe s’est vendu à plus de 875000 exemplaires depuis son lancement en 1996.

Développée sur une plate-forme de Volkswagen Golf et de Seat Léon, appartenant au Groupe Volkswagen, l’Audi 3 est une berline compacte qui se distingue par ses prestations de très haut niveau et son caractère cossu. C’est la compacte par excellence entre 1996 et fin avril 2003, date à laquelle entrait en scène l’Audi A3 deuxième génération.

Au cours de sa brillante carrière, l’Audi A3 aura connu une seule phase de restyling comportant entre autre le remplacement des phares avant par des optiques ellipsoïdaux, le remplacement des clignotants carrés orangés par des rectangulaires blancs, de nouveaux feux arrières, une nouvelle centrale de climatisation, de nouveaux tissus, des bouches d’aération éclairées, et l’arrivée des TDI 101 Cv & TDI 130 Cv.

Le traitement de l’habitacle et le soin porté à la finition sont tout simplement remarquables, comme sur tous les autres modèles de la marque. L’ambiance intérieure et l’ergonomie ne sont d’ailleurs pas sans rappeler sa « grande sœur » l’A4, à laquelle l’A3 emprunte diverses commandes ou accessoires.

Quelques lacunes d’équipement étaient à noter sur la finition d’entrée de gamme Attraction, un paradoxe vu son appellation ! L’attraction se voyait dépourvue de climatisation, de jantes alliage et d’autoradio de série. Les versions plus répandues sont les versions animées par les motorisations TDI avec par ordre le TDI 90 Cv, le TDI 110 Cv à prendre possession du fameux turbo compresseur à géométrie variable (le V.T.G), puis le précieux 130 Cv qui fait entrer le moteur TDI dans les sphères du diesel sportif.

Ce moteur étant de surcroît fort en couple & économique… Puis nous parlerons plus bas des fabuleuses S3, d’authentiques sportives au rendement remarquable.

En contrepartie de ses tarifs élevés à l’achat, l’Audi A3 n’est pas onéreuse en réparations et à l’entretien ! Les seuls défauts marquants concernent les modèles TDI 110, aux faiblesses récurrentes. On note ainsi la céramique du catalyseur qui sur ces motorisations, se détruit rapidement. Ces mêmes motorisations ont connu quelques cas de casse de turbo, (Ce fut mon cas en juillet 1998 après 256 Km au volant de mon A3 TDI neuve 🙁 ).

En règle générale, les A3 ne souffrent pas de problèmes majeurs et bénéficient d’une endurance et d’une fiabilité remarquables, faisant office de référence dans sa catégorie.

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LA GALERIE AUDI S 3

Septembre 1999, naissance d’une référence sportive…

S SYNONYME DE SECURITE & SPORTIVITE…

Chez Audi, même dans ce qui se fait de mieux, point d’ostentation. Le style de l’Audi S3 est certes sportif mais sans tapage, sans arrogance. Les passages de roue avec leur contour bien délimité et les prises d’air de grande dimension intégrées aux pare-chocs trahissent quand même un potentiel supérieur à la moyenne. Les phares au xénon et les phares antibrouillard intégrés au bavolet situé sous le pare-chocs avant éclairent aussi sur les capacités réelles de cette S3. L’Audi S3 adopte à merveille une robe « bleu Nogaro » « rouge absolu » ou « jaune Imola ».

Côté performance, c’est bien sûr le moteur 1,8 L suralimenté (le fameux 1781 cc déjà célébrissime), un 4 cylindres à 5 soupapes par cylindre, une pression de turbo régulée à 2.0 bars qui développe 210 ch à 5 800 tr/min avec un couple maxi de 270 Nm à 2 100 tr/min. L’intérêt de ce couple réside dans sa courbe qui conserve son niveau élevé jusqu’à un régime de 5 000 tr/min. L’accélération de 0 à 100 km/h ne nécessite que 6,8 secondes et la S3 n’a besoin que de 11,5 secondes pour passer de 60 à 120 km/h en cinquième. Voilà qui prouve ses excellentes capacités en reprise.

Collée au bitume, elle impressionne par sa rigueur. En revanche, l’amortissement même raffermi devient désagréable lorsque la route est déformée. Mais attention les limites de l’engin sont difficiles à cerner. Au moins, la S3 freine en 64 mètres à 130 km/h, comme une Porsche, une référence. Mais son véritable atout, ce sont ses 4 roues motrices. En tant normal, le couple est transmis à 95% sur les roues avant, 5% sur les roues arrière. Elle réagit le plus souvent comme une simple traction, avec l’inertie que cela sous entend. Mais à la moindre perte d’adhérence ou sur sol glissant, le couple est transféré pour partie sur les roues arrière. Elle devient donc plus efficace et sécurisante là où les tractions ne le sont pas. La transmission intégrale fait appel au système Haldex.

Juillet 2002, Audi vient porter la puissance à désormais 225 Cv, héritant ainsi des mêmes caractéristiques techniques que la TT 225 Cv. Le moteur 4 cylindres de 1781 cm3 dispose d’un double échangeur d’air, d’un turbocompresseur de type K 04 et d’une pression de suralimentation de 2,1 bars. Dotée d’une boîte mécanique 6 vitesses, l’Audi S3 offre en toutes circonstances une grande souplesse d’utilisation et des accélérations dignes d’une sportive. Sa vitesse maximale est de 243 km/h et le 0 à 100 km/h se réalise en 6,6 secondes. Une véritable petite bombe à ne pas mettre entre toutes les mains. Cependant pour avoir eu le plaisir de prendre place à bord de deux S3, je dois reconnaître que la poussée est « très linéaire ».
Agile, cette dernière offre une excellente stabilité en toute circonstance grâce à sa transmission intégrale Quattro.

Le S3 arbore des jantes Aluminium avec des pneus de type 225/45 R 17W, de larges entrées d’air, des phares au xénon ainsi que des feux anti-brouillard. Autres signes distinctifs, le spoiler arrière de toit et les deux pots d’échappement chromés. Enfin elle reçoit de série une radio Audi Symphony combinant un chargeur six CD et un lecteur de cassette.
Cette version plus musclée de l’Audi S3 était facturée 35.820 euros.

Eté 2003, Audi décide d’arrêter la commercialisation de la S3.

LA GALERIE Audi A3 – A3 SPORTBACK – S3

Vendue à plus de 875000 exemplaires depuis son lancement en 1996, l’Audi A3 est un succès incontestable et incontesté de la marque Audi. Cousine de la Volkswagen Golf, elle a su s’imposer avec un style bien à part et surtout une réputation de fiabilité à toute épreuve comme Audi Sportive.

La nouvelle A3, reprend les éléments qui ont fait la renommée de sa devancière et les améliore à tous les points de vue. La précédente génération a accroché les coeurs, la nouvelle A3 fera-t-elle aussi bien ? Pas chose simple car son style change beaucoup et il faut du temps afin de « se faire » à sa nouvelle ligne. Une chose est certaine, Audi a mis les petits plats dans les grands afin de réussir à faire mieux que la première génération d’A3.

Nouveau designer (Walter Da Silva), nouveau châssis et nouveau moteur. La nouvelle A3 demeure toujours un modèle de référence au chapitre de la qualité des matériaux et de la fabrication. Cette dernière demeure plus spacieuse que sa devancière et son habitabilité y gagne aussi bien aux places avant, arrières mais aussi en terme de hauteur de position de conduite.

La nouvelle A3 inscrit un nouveau standard en terme d’agrément de conduite. Côté performance, cette dernière est beaucoup plus linéaire que sa devancière et la poussée se fait moins ressentir par rapport à la A3 phase 1, tout du moins en ce qui concerne le TDI 140 Cv.

Le comportement de la première génération d’Audi A3 a été mis de côté sur le nouveau modèle avec la refonte complète des suspensions, de l’amortissement et la barre antiroulis, on bénéficie en toutes circonstances d’un comportement sain et prévenant, mais avec des différences en fonction des châssis (confort, sport, ou encore plus ferme avec le châssis S Line rabaissé de 10 mm par rapport à un châssis sport).

L’option châssis sport est peut être finalement un choix cohérent dans le but de gagner en précision, sans toutefois négliger le confort. Ma préférence (pour avoir essayé deux versions) ira pour la version TDI 140 Cv finition Ambition, plus mordante et plus ferme mais au demeurant très confortable, plutôt que la version Ambiente livrée avec un châssis confort.

La gamme A3 s’articule autour de 4 finitions : Attraction, Ambiente, Ambition et Ambition Luxe. Dès le premier niveau, on dispose déjà de la climatisation automatique 2 zones, de 6 airbags, du système easy entry, des vitres AV et rétroviseurs électriques…Le niveau Ambiente rajoute les inserts bois, les jantes en aluminium, l’autoradio CD, le volant et levier de vitesse en cuir. Pour finir, l’Ambition propose le châssis sport, les jantes 17″, les sièges sport et dans sa définition « luxe » le cuir, la peinture métal et l’aide au stationnement, ainsi qu’un système audio très haut de gamme.

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LA GALERIE Audi A3 SPORTBACK

Renouvelée début 2003, l’ Audi A3 seconde du nom se décline en cinq portes, comme la première génération en 1999. Mais cette fois, Audi prévoit de vendre autant de Sportback (45% au moins) que de carrosseries trois portes.

Il faut dire que le prix qui sépare ces deux versions est de 730 €. Le lancement de la BMW Série 1, proposée uniquement en cinq portes, n’est sûrement pas étranger à ces prévisions. L’Audi ‘A3 Sportback s’émancipe du style plus convenu de la 3 portes. Sa personnalité s’affirme grâce à la grande calandre « Single Frame » qui viendra bientôt remplacer l’actuel tablier des Audi A3 3P.

Ses deux portes supplémentaires et ses feux arrières singuliers, dont le dessin aiguisé évoque ceux du concept Nuvolari et de l’A4 dernièrement restylée. La conversion de l’A3 en familiale s’inscrit bel et bien dans la quête de dynamisme poursuivie par Audi. Tout en conservant le même empattement, l’A3 Sportback se distingue de la trois portes par l’allongement de son porte-à-faux arrière (+ 83 mm).

Sa longueur atteint 4,28 m, ce qui qui lui confère des faux airs de break. Toutefois, l’habitabilité progresse, notamment à l’arrière où deux passagers bénéficient d’un espace en hausse de 40 mm aux genoux et 29 mm aux épaules. La place du milieu reste en revanche peu engageante à cause de l’imposant tunnel central. Quand au coffre, son volume gagne 20 l, passant à 370 l. Soit une valeur juste dans la moyenne de la catégorie.

Installé au volant, le conducteur profite d’une excellente position de conduite choisie et de sièges enveloppants dans un espace plutôt intimiste, engendré par une surface vitrée réduite. L’ambiance et l’ergonomie typées sport invitent à la conduite. D’autant plus avec l’apparition de nouveaux volants trois ou quatre branches, ornés en leur milieu des anneaux et du fameux trapèze, clin d’œil à la calandre.

Les autres caractéristiques relèvent de l’Audi A3 3 portes.